Retrouvez les propositions d’Emmanuel Macron pour la transition écologique :
- Maintenir les primes à la conversion automobile, qui ont démontré leur succès durant le quinquennat, et proposer une offre de location de véhicules propres (électriques et hybrides) à moins de 100 euros par mois.
- Rénover au moins 700 000 logements par an. Accélérer la rénovation énergétique des bâtiments publics en lien avec les collectivités.
- Lancer immédiatement un effort massif de purification de l’air dans nos écoles, nos hôpitaux, nos EPHAD, pour améliorer notre santé.
- Développer les énergies renouvelables, notamment grâce à loi d’exception, en installant 50 parcs éoliens en mer, 10 fois plus de solaire, et en produisant du biogaz et de l’hydrogène vert.
- Charger le prochain Premier ministre de la Planification écologique, engager 50 milliards d’euros par an pour la transition écologique et une programmation des investissements, secteur par secteur, territoire par territoire.
- Accélérer les investissements dans les RER métropolitains, les Intercités de nuits et de jours, les transports en communs, les gares multimodales et la régénération des petites lignes ferroviaires, afin de rendre plus confortable et performante l’offre de voyages en train.
- Développer encore la pratique du vélo en France via l’investissement renforcé dans l’infrastructure cyclable.
- Poursuivre notre politique de développement d’un transport et d’une logistique économiquement et écologiquement efficace, notamment par le soutien au fret ferroviaire et au transport fluvial.
- Mettre en œuvre l’éducation au développement durable pour tous, depuis la maternelle jusqu’au lycée, et sensibiliser tous les étudiants aux enjeux environnementaux.
- Pour la biodiversité, mettre fin à 50 grandes décharges à ciel ouvert qui aujourd’hui polluent nos territoires, nos rivières et nos mers, et planter 140 millions d’arbres d’ici 2030.
- Former 400 000 personnes aux métiers de la transition écologique.
- Conditionner la part variable de la rémunération des dirigeants à l’atteinte des objectifs environnementaux, et encadrer son montant au niveau européen.
Tous nos efforts pendant cinq ans ont permis de doubler la vitesse de réduction des gaz à effet de serre qui nuisent à notre climat, mais aussi de tracer le cap pour le développement du train, du fret, des transports en commun, du covoiturage, pour la rénovation des logements comme des bâtiments publics, pour accélérer la transition agroécologique comme celle vers l’économie circulaire. Demain, il nous faudra encore doubler le rythme.
Si les Français nous accordent leur confiance, le quinquennat à venir sera celui de la planification écologique : pour chaque territoire, et chaque grand secteur économique. 50 milliards d’euros seront consacrés chaque année à la transition, avec la visibilité d’une programmation des investissements, et le Premier ministre en sera directement chargé.
« L’agenda écologique est un agenda de confiance, il faudra travailler avec nos élus locaux. Ce sera un agenda de décentralisation massive. »
La planification nous permettra de réaliser un effort sans précédent de sobriété, pour baisser de 40% notre consommation d’ici 2050, mais aussi pour produire plus d’énergie, face à l’électrification des usages (mobilités, bâtiment). La crise énergétique liée au conflit ukrainien montre que nous devons redevenir souverain en matière énergétique et ne plus dépendre du pétrole et du gaz russe. Notre ambition : 10 fois plus d’énergie solaire, 50 parcs éoliens en mer, des filières françaises pour produire chez nous et créer des emplois près de chez vous, une stratégie pour l’hydrogène vert. Grâce à une loi d’exception, les procédures seront drastiquement simplifiées lorsque les projets seront acceptés localement. Les efforts pour relancer le nucléaire seront poursuivis, car cette énergie décarbonée est essentielle à notre souveraineté. 6 à 14 réacteurs de nouvelle générations (EPR) seront construits, et des projets de recherche seront lancés sur les petits réacteurs modulaires ou ceux utilisant de nouvelles technologies.
La planification accélèrera la transformation de notre économie, grâce à une négociation entre tous les acteurs pour favoriser la production durable, préserver nos ressources, coordonner les investissements, sauvegarder l’emploi. 400 000 personnes en plus seront formées aux métiers de la transition écologique, et la décarbonation de l’industrie sera accompagnée pour y déployer des technologies comme l’hydrogène vert. Nous réduirons massivement les exportations de déchets, en développant les filières industrielles françaises de recyclage, notamment pour nos matériaux stratégiques.
Nous ne pouvons pas faire la transition sans embarquer chaque entreprise ou chacun de nos concitoyens. L’accompagnement à l’achat de véhicules neufs se poursuivra avec la même intensité, grâce aux primes à la conversion. Une location de véhicule électrique à moins de 100 euros par mois sera déployée, notamment pour les plus modestes. Aussi, nous renforcerons les investissements dans l’infrastructure cyclable, afin que le vélo soit toujours une alternative crédible aux déplacements quotidiens des Français. Nous permettrons à chacun d’être mobile tout en étant respectueux de l’environnement, en offrant à chaque Française et à chaque Français, quel que soit son âge et son territoire, une solution de transport, collective ou partagée, qui lui permette de concilier accès à la mobilité et diminution de son empreinte carbone. Cela passera notamment par la pérennisation du soutien au fret ferroviaire et la politique de développement et consolidation des axes maritimes et fluviaux. Nous relancerons une politique industrielle en matière d’infrastructures et solutions de transport.
Pour réduire les factures de chauffage, au moins 700 000 rénovations énergétiques seront accompagnées, chaque année, en permettant des solutions sans avance de frais.
La transition écologique doit aussi passer par l’exemplarité des dirigeants notamment dans le privé. C’est pourquoi leur rémunération variable sera encadrée et conditionnée à l’atteinte d’objectifs environnementaux. La politique d’achat de l’État sera révisée, avec pour objectif prioritaire d’acheter durable et local plutôt que d’acheter toujours moins cher. Concernant la fiscalité, celle sur les énergies sera intégralement affectée à la transition, sans hausse d’impôt. Une trajectoire de réduction puis d’élimination des dépenses néfastes à l’environnement sera définie dans le cadre du budget vert.
Les citoyennes et citoyens auront leur rôle à jouer, avec la massification du service civique écologique, l’éducation au développement durable pour tous, depuis la maternelle jusqu’au lycée, et la sensibilisation tous les étudiants aux enjeux environnementaux.
La transition n’est pas une contrainte mais une chance pour vivre mieux.
Grâce à un effort massif de purification de l’air, nous améliorerons la santé de tous, notamment de nos enfants. 50 grandes décharges seront dépolluées. Ces mesures permettront également de toujours mieux protéger notre biodiversité, en restaurant 30% des écosystèmes dégradés, en plantant 140 millions d’arbres.
Nous démultiplierons nos moyens pour protéger nos territoires ultramarins et nous adapter face au changement climatique aux catastrophes naturelles et à la pollution environnementale (sargasses, chlordécone…).
La France n’est pas seule dans ce combat. Emmanuel Macron a fait de l’écologie un axe fort de sa politique européenne et internationale. Nous continuerons. Avec la taxe carbone aux frontières, notre agriculture sera protégée et la lutte contre la déforestation importée sera renforcée. Elle accélèrera l’émergence d’une économie circulaire avec des exigences sur la performance environnementale de tous les produits mis sur le marché européen, l’allongement de la durée de garantie et la généralisation de l’affichage environnemental.
Emmanuel Macron croit en la force du multilatéralisme. Dans la droite ligne des sommets internationaux impulsés par la France comme le « One Planet Summit » et le « One Ocean Summit », notre pays continuera de mobiliser son réseau diplomatique pour un multilatéralisme écologique.